Différences entre combustion et vaporisation

Tout le monde connait la dangerosité de la combustion.

Certains pensent qu’ils sont encore jeunes et qu’ils ont toute la vie pour s’arrêter.  D’autres s’imaginent incapables d’abandonner la cigarette, n’envisageant pas la vie sans leur sacro-sainte clope. Les derniers essayant de se convaincre que de toute façon on y passera tous un jour… Autant s’éclater en attendant !

Une nouvelle manière de consommer le tabac

Désormais des nouveaux appareils comme les vaporisateurs ou cigarettes électroniques permettent de diminuer drastiquement les dommages sur la santé, tout en continuant à prendre du plaisir avec l’inhalation des plantes comme par exemple le tabac.

Que contient la fumée du tabac ?

Toute matière végétale ou organique renferme du carbone. C’est la combustion qui génère des particules solides.
La fumée du tabac est faite de plus de 5000 substances (gaz et particules) dont une quarantaine sont reconnues comme cancérigènes.

Les gaz toxiques : monoxyde de carbone, oxyde d’azote, acide cyanhydrique, ammoniac
Matériaux lourds : Cadmium, mercure, plomb, chrome

En effet, il est indiqué sur les paquets que la clope est faite de tabac, de nicotine et d’agents chimiques, sans nous donner la composition au moment de la combustion.

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Les goudrons

Produit de la combustion, le goudron est connu pour être le principal responsable du cancer des poumons. Il recouvre les poumons,  est nocif pour les tissus et les muqueuses. Le goudron contient des hydrocarbures comme le benzène.

Le monoxyde de carbone (CO)

Le Monoxyde de carbone est un gaz très toxique qui se fige sur l’hémoglobine du globule rouge en lieu et place de l’oxygène. C’est donc pour résister à la perte d’oxygène que la fréquence cardiaque et la pression artérielle augmentent. Il est donc en partie responsable des maladies cardio-vasculaires.

Irritations

L’acétone, les phénols et les acides cyanhydrique attaquent les muqueuses, affectant ainsi la capacité respiratoire.

Petit exemple

La combustion de 1 paquet par jour de cigarettes durant un an représente 250 ml de goudrons !

250-ml

Petite vidéo qui, je pense, finira par vous convaincre !

Que contient la vapeur d’un vaporisateur ?

Il est vrai que très peu d’études on été réalisées sur la composition de la vapeur créée par un vaporisateur.

Une des études les plus connues et sérieuses vient de Chemic Labs aux États-Unis. Elle a été réalisée avec un vaporisateur Volcano (réputé pour ses qualités médicinales) avec de la vapeur de cannabis. Même si la consommation du cannabis est interdite en France, cette étude peut quand même nous aider, en comparant la composition de la fumée par rapport à celle de la vapeur (la fumée de tabac et de cannabis ayant des toxines assez similaires).

Il a été démontré que la vapeur contenait :

– 95% de THC qui est le principal principe actif du cannabis
– Quelques traces de Cannabinol (CBN)
– 5% de petites quantités de dérivés cannabinoïdes et PAH (hydrocarbures aromatique polycyclique)

Le sujet n’est pas ici les 95% de THC et autres sous-produits du cannabis, mais le PAH.

On voit donc dans ce cas que la vaporisation n’apporte pas une sécurité totale pour la santé. Il paraît par contre indéniable que cette vapeur est bien  moins nocive que la combustion. Il faut aussi noter que ces tests ont été conçus avec le vaporisateur le plus sûr (Volcano).

Qu’en est- il des vaporisateurs de moindre qualité ?
Il est clair qu’un vaporisateur de mauvaise qualité pourrait s’avérer dangereux pour la santé.

Peut-on généraliser ce résultat à toutes les plantes de phytothérapie ?
Bien sûr que non, rien ne prouve que la vapeur de menthe ou de camomille (par exemple) soit nocive ou non.

Ce qui paraît parfaitement clair, c’est que le vaporisateur réduit énormément les toxines et gaz nocifs avec une vapeur presque pure débarrassée des sous-produits de combustion. Mais la prudence s’impose.

La vaporisation est un énorme apport pour la phytothérapie si elle est utilisée de manière sérieuse et responsable.

Nous vous conseillons de bien vous renseigner avant de vaporiser une plante (toxicité, contre-indications, légalité).
Demandez conseil à votre médecin si possible.
Et puis, c’est comme tout, mieux vaut ne pas abuser des bonnes choses.

Nous rappelons que le cannabis est interdit en France et que nous n’incitons en aucun cas sa consommation. Nous faisons juste référence à une des seules études sérieuses sur la vaporisation.

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5 commentaires sur “Différences entre combustion et vaporisation
  1. Hemkomst dit :

    Regards for this wondrous post.

  2. ciga stars dit :

    Je n’ai pas bien compris, lorsque vous parlez de la vapeur et de sa contenance en THC, c’est la cigarette électronique que tout le monde fume, au propylène glycol ?

  3. DocteurVapo dit :

    Non, là nous parlons d’une étude sur la vapeur avec le vaporisateur Volcano qui est un appareil d’aromathérapie ou phytothérapie et non pas une cigarette électronique. Le vaporisateur pour les plantes médicinales et les cigarettes électroniques pour les liquides avec nicotine !

  4. Claire dit :

    Article tres interressant

  5. Magni dit :

    Et quels sont les taux de PAH dans la fumée de cigarette?