Nous vous rappelons que fumer le cannabis est prohibé en France et que sa consommation est passible de sanctions pénales.
Cet article est à titre purement informatif et n’est en aucun cas une incitation à la consommation de stupéfiants.
Cependant, dans les pays ou la production, la vente, la consommation et la cession sont légales, il semblerait que vaporiser du cannabis soit de plus en plus populaire au détriment de la fumée.
Revoyons ensemble ces différents modes de consommation du cannabis et comparons-en les résultats sur la santé.
Fumer du cannabis est dangereux
Fumer du cannabis sous forme de joint ou avec une pipe resterait la méthode la plus connue et la plus répandue à travers le monde.
En effet, tout le monde a en tête l’image du célèbre chanteur de reggae Bob Marley, s’affichant régulièrement publiquement en train de fumer du cannabis.
Il ne serait pas rare non plus, pour ceux qui ont visité l’Inde, d’y croiser des sâdhus embrumés des volutes de leurs chillums, sortes de cônes de terre cuite ou de bois servant à fumer du cannabis, longtemps désigné comme le « chanvre Indien ».
En Afrique du Nord, fumer du cannabis et du haschich, ou zetlta, serait pratiqué depuis bien longtemps avec l’aide de pipe, puis mélangé avec du tabac gris avant l’ère de l’industrie.
Depuis, ces substances y seraient le plus souvent fumées mélangées avec du tabac blond industriel.
Ce phénomène se retrouverait très largement en Europe occidentale, fumeuse traditionnelle de tabac depuis les sombres heures du commerce triangulaire transatlantique.
Ceci s’expliquerait notamment par l’absence de fleurs de cannabis de bonne qualité, et par l’abondance de haschich maghrébin de qualité.
Il aurait alors été mélangé à la cigarette car il serait difficile de fumer du haschich pur…
En revanche, aux États-Unis et au Canada, les fleurs de cannabis de bonne qualité auraient toujours été disponibles et ce même au cours de la prohibition.
De plus, le haschisch y était très rare de part la distance géographique séparant le continent Américain avec les traditionnels pays producteurs.
Ainsi, on y aurait toujours fumé du cannabis pur et sans tabac.
Quoi qu’il en soit, fumer du cannabis avec du tabac présenterait un véritable désastre sanitaire…
En effet, le tabac augmente le rythme cardiaque et dilate les artères, ce qui aurait pour effet d’accélérer la circulation sanguine et faire parvenir les cannabinoïdes plus rapidement et massivement au cerveau…
Il en découle une accoutumance et une dépendance accrue à la synergie tabac-cannabis.
De plus, il se trouve que la combustion que dégagent les joints et les cigarettes est nocive, de par toute les substances toxiques qu’elle produit.
En effet, la fumée du tabac industriel contiendrait environ 4000 composants toxiques, dont du monoxyde de carbone, des métaux lourds (cadmium, mercure, plomb…), des insecticides, des goudrons…
La fumée du cannabis dégagerait quand à elle, sept fois plus de goudrons que celle du tabac, et ces derniers seraient des agents hautement cancérigènes.
C’est à partir de ce constat que la vaporisation s’est grandement développée, pour répondre à un besoin sanitaire.
Vaporiser du cannabis
Les archéologues et anthropologues ont trouvé des traces d’utilisation du cannabis par l’Homme depuis le néolithique, période de sédentarisation des peuples.
Ceux-ci auraient donc cultivé le chanvre, sans aucun doute pour des raisons industrielle : la fibre de chanvre est la plus résistante du règne végétal, et servirait à la confection de textiles et à nourrir le bétail.
En outre, les chercheurs auraient trouvé des preuves de l’utilisation rituelle, spirituelle, et récréative du cannabis dans l’antiquité, en Europe, en Asie, en Afrique, et au moyen Orient.
Par exemple, les Celtes et les Égyptiens auraient eu pour coutume de placer du cannabis sur des pierres chaudes dans des espaces clos lors des rites funéraires.
On appelle cette pratique la fumigation.
C’est la première forme de vaporisation reconnue de l’Histoire par l’Homme moderne.
Elle était largement pratiquée par les cavaliers Huns d’Attila lors de leur conquête de l’Eurasie.
Comme nous vous le disions plus haut, le cannabis connaîtra ensuite l’age de la fumée, et rencontrera le tabac après la découverte des Amériques.
Aujourd’hui, la communauté scientifique internationale s’accorde sur le fait que le tabac ne présente aucun intérêt médical, et que le fumer entraîne dépendance et problèmes de santé.
Parallèlement, dans les pays ou l’usage thérapeutique du cannabis est légal, il est admis que sa combustion reste un mode de consommation toxique.
D’autant plus encore lorsqu’il serait mélangé avec du tabac !
Ainsi, les scientifiques se seraient penchés sur une façon plus saine d’inhaler le cannabis, et se seraient tournés vers une certaine médecine : la phytothérapie.
Plus précisément, la phytothérapie par inhalation sous forme de vapeur, et ils détournerons l’usage des vaporisateurs à plantes sèches vers un usage dédié spécifiquement au cannabis.
Le premier modèle conçu aurait été le Tilt en 1981, qui ne sera jamais commercialisé.
En l’an 2000, le Volcano est mis en vente sur le marché, des études démontrerons que la vapeur qu’il délivre contient 97% de THC et est dépourvue d’autres substances nocives.
Depuis, le marché ne cesse d’évoluer, et offre au public de nombreuses machines qui conviendront à différents usages pour répondre aux besoins de la demande toujours croissante.
En outre, les médecins et addictologues encourageraient leurs patients à vaporiser du cannabis plutot que de le fumer.
Il semblerait que le temps de la fumée soit révolu.
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